Le monde de l’image animée connait un grand nombre de pratiques, qui ont au fil des années évoluées pour devenir aujourd’hui des sujets d’enseignement dans divers lieux estudiantins, en particulier les écoles supérieures d’art, qui s’affairent à faire monter chaque année le niveau des étudiants français, pour placer la future génération sur la scène étroite de l’image en mouvement.
Courts-métrages ou animation sans barrière ?
Qui n’a jamais admiré les génériques de films, ou ces publicités qui animent des mots pour faire passer des messages. Autant d’applications du Motion Design, qui est une pratique aux multiples facettes, et aux multiples applications. On a pu citer les génériques plus haut, qui ont donné les lettres de noblesse à un secteur du graphisme qui semblait à ses départs bien incertain. Avec des réalisations dont chacun se rappelle, comme le générique de Canal+ (Étienne Robial), composé de bandes colorées qui se superposent les unes aux autres, ou encore les enchainements iconiques des génériques de films d’Alfred Hitchcock (Saul Bass). Mais qui sont ces artistes dans l’ombre qui donnent vie aux mots et animent même les lettres.
Faire vivre une image, ça ne s’improvise pas
Ainsi, depuis quelques années, le motion design a connu un réel engouement autour des jeunes étudiants d’art, si bien qu’aujourd’hui le Motion-Design est enseigné comme matière à part entière, et fait office d’une spécialisation dans certaines Écoles Supérieures d’Art de France. On compte ainsi près de la moitié des écoles spécialisées de France qui proposent cet enseignement, qui a devant lui de belles années à vivre, comme en attestent certaines réalisations contemporaines, qui trouvent de nos jours un réel public attentif, curieux et toujours demandeur d’innovations.
Ainsi les écoles d’art s’imposent aujourd’hui sur la scène de l’image en mouvement en proposant une pratique communicante de l’animation, qui n’a pas encore révélé toutes ses capacités, à n’en pas douter !